Créée en 2012 à Marseille, Méditerranée Infection est le seul Institut Hospitalier Universitaire dévolu spécifiquement à la recherche en maladies infectieuses et tropicales et à la microbiologie clinique en France.

L’origine du projet « Méditerranée Infection » est basée sur l’idée que l’avancée dans le domaine des maladies infectieuses requiert la coordination de la recherche, de la surveillance épidémiologique, du diagnostic et du soin sur un même site.

Prévu pour une ouverture en 2015, un bâtiment est en cours de conception qui rassemblera les forces vives de ces différents secteurs d’activité, avec des caractéristiques techniques adaptées aux objectifs particuliers de chaque secteur :

Un bâtiment intelligent de 21 186 m2 décomposés en :

  • 9 589 m2 dédiés au diagnostic, à la recherche et àl’enseignement, dont 470 m2 de bureaux pour les partenaires industriels
  • 3 113 m2 dédiés aux soins, avec environ 75 lits d’hospitalisation complète dont 25 lits d’hôpital de jour et 25 lits en unité d’isolement de très haut niveau (NSB3)
  • Abritant environ 700 salariés : 500 pour l’AP-HM, 200 pour Aix-Marseille Université et les différents organismes de recherche (INSERM, CNRS, IRD…)

Des locaux spécialement conçus pour prévenir et gérer des crises épidémiques

  • Un système de confinement intégré aux locaux à haut niveau de contagion (NSB3) (chambres d’isolement, laboratoires, insectariums, souchotèque, etc.), avec un système de dépression atmosphérique à l’intérieur de la zone de confinement, l’air étant filtré à l’entrée et à la sortie du local
  • Des portiques infrarouges installés à l’accueil pour détecter les personnels et patients fébriles
  • L’installation de puces RFID pour une traçabilité en temps réel des déplacements de personnes et de matières pour une prévention maximum du risque de contagion ; un réseau de communication interne par wifi et visioconférence

La recherche sur tous les fronts

Des laboratoires de confinement P2 et P3, des plateformes mutualisées avec animaleries, biothèque, service vétérinaire pour développer des outils de diagnostic exhaustifs, mettre à l’épreuve les dispositifs, du prélèvement au résultat ; un département de Sciences Humaines et Sociales pour analyser l’expérience et les représentations sociales de la maladie, les comportements de prévention, le travail de soins, les enjeux économiques de la maladie et de la prise en charge sanitaire ; un secteur au rendement accru par les rencontres croisées de chercheurs provenant d’horizons différents.

La valorisation au cœur de l’IHU

La présence physique des partenaires industriels dans l’IHU pour une gestion pratique du transfert vers l’industrie ; un espace dédié à l’incubation de startups et de spin-offs, ainsi que la mise en place d’une gestion transparente des conflits d’intérêt.

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