La Fondation Méditerranée Infection a pour objectif de condenser les moyens de lutte contre les maladies infectieuses, première cause de mortalité dans le monde (17 millions de morts par an) et notamment les trois tueurs mondiaux (le VIH, la tuberculose et le paludisme), en un pôle majeur et stratégique au rayonnement local, national et international.
- 1. Un bâtiment de 27 000 m² (2 000€/m2), trois unités de 25 lits, dont l’une est équipée (NSB3) pour recevoir des malades très contagieux (EBOLA) avec mini laboratoire et salle d’autopsie, unique en Europe. Plus de 800 personnes (APHM, SSA, AMU, EFS, INSERM, CNRS, IRD, étudiants), le laboratoire de diagnostic le plus grand, et le mieux équipé de France y compris génomique, microscopie, insectarium et protéomique (35 millions d’euros investis par les collectivités et l’Europe en équipement). Un laboratoire NSB3 de 1 200 m2, 4 Centres Nationaux de Référence et 2 Centres Régionaux de Référence. Ainsi, le soin, la formation, le diagnostic, la recherche, la veille épidémiologique se retrouvent regroupés, pour la première fois, dans un bâtiment unique.
- 2. Le plus gros Master en maladies infectieuses de France (80 étudiants dont 40 pour l’IHU) crée un vivier international de chercheurs. La Fondation Méditerranée Infection consacre 1,2M d’€ de son budget récurrent pour les étudiants, en particulier du Sud et leur formation.
- 3. Des étudiants du Sud ont été financés pour des Masters, des Thèses et post-doc (712 étudiants depuis 2011). Parmi les étudiants financés par la Fondation Méditerranée Infection, la grande majorité (556) sont étrangers et originaires des pays du Sud dont Algerie (117), Sénégal (55), Liban (53), Inde (45), Mali (30), Maroc (27), Vietnam (24), Tunisie (22), Cameroun (17), Gabon (16), Comores (12).
- 4. Le bloc Montpellier-Marseille est le plus grand pôle devant Paris en maladies tropicales et parasitologie grâce aux fondateurs et partenaires (IRD, Service de Santé des Armées (SSA), Institut Mérieux, CHU et Universités). Le projet IHU Méditerranée Infection a aussi entraîné la relocalisation du SSA à Marseille pour les risques naturels (veille et recherche).
- 5. Une veille de l’émergence en maladies infectieuses unique en Europe a été créée avec la Défense Nationale et le rapport hebdomadaire de 80% des laboratoires pour le diagnostic en maladies infectieuses de la région
SUD-PACA.
- 6. L’association spécifique à l’IHU Méditerranée Infection de l’Établissement Français du Sang (équipes incluses dans l’IHU Méditerranée Infection), qui a conduit à l’identification de nouveaux facteurs de risque transfusionnel.
- 7. Avec une activité de soins exceptionnelle le Pôle de Maladies Infectieuses de l’AP-HM est largement exédentaire. La création de la première filière en maladies infectieuses et contagieuses, avec les urgences, a permis de valoriser la partie hospitalière de l’IHU Méditerranée Infection.
- 8. Avec 7 200 publications depuis 2011, la lisibilité de l’IHU Méditerranée Infection est exceptionnelle. Marseille est devenue la 2ème ville en France en microbiologie, maladies infectieuses et maladies tropicales.
- 9. Valorisation par 46 familles de brevets soutenus par l’IHU Méditerranée Infection et 8 startups créées dont l’IHU Méditerranée Infection a 5% du capital à la création.Trois thématiques principales de valorisation : le traitement des maladies infectieuses, la prévention de la transmission des maladies infectieuses et le diagnostic des maladies infectieuses.
- 10. Aucune institution n’a jamais pesé aussi lourd dans la découverte de microbes (bactéries, virus géants, champignons et Archæ). Plus de 30% des microbes associés à l’homme ont été décris ici et leur génome séquencé. Ces microbes nouveaux ont été associés à des maladies humaines (infections, obésité, malnutrition…) et certains pourraient jouer un rôle dans l’évolution et le traitement des cancers (partenariat RHU Lumière).